j’ai redoublé de vigilance et de contrôle notamment sur les modalités de voyages et les autorisations de vol. Ceci était la caution technique pour permettre le maintien de notre activité.
Entretien avec Tiphanie, Chargée d’opérations et de production.
Tiphanie, cela va faire un an que la pandémie a impacté la société dans tous ses compartiments imaginables et plus particulièrement l’aéronautique. Quelles ont-été les conséquences pour vous ?
Avec la fermeture, totale ou partielle, et des conditions plus strictes pour obtenir la permission de voyager en général, la demande a chuté.
En tant que chargée d’opérations, qui est ma mission principale, mon activité est étroitement liée par le nombre d’opérations qu’Artheau Aviation réalise.
Pour être en mesure de répondre favorablement aux demandes de nos clients durant cette période complexe pour tous, j’ai redoublé de vigilance et de contrôle notamment sur les modalités de voyages et les autorisations de vol. Ceci était la caution technique pour permettre le maintien de notre activité, notamment pour les vols affaires, qui ont représentés l’essentiel de nos vols depuis le début de la pandémie.
Pourquoi aujourd’hui préférer le transport aérien à un autre type d’acheminement ?
Le transport aérien, lorsqu’il s’agit de charters et de vols privés, permet plus de flexibilité, de confort. Je le compare souvent à un « taxi des airs ». On le commande en précisant son itinéraire, le nombre de passagers et de bagages, éventuellement des prestations annexes voulues, puis il nous attend et nous emmène à notre destination.
Même si « affrètement » semble être un mot peu connu, c’est pourtant presque aussi simple que de réserver un taxi ! Et de toute façon, en cas de changements ou de complications, c’est Artheau Aviation qui gère.
L’affrètement de matériel médical, la fermeture de frontières, des nouveaux protocoles sanitaires installés : dans quelles mesures cela a t’il nécessité une logistique particulière ?
Cela a nécessité une logistique particulière car de nombreux changements interviennent, tout le temps, chaque pays ou presque a ses propres règles.
Il faut donc être encore plus à l’affût et être extrêmement bien renseigné : vérifier, puis vérifier encore et encore en temps réel.
Les pays sont moins ouverts, les conditions d’accès sont plus strictes, les documents à fournir plus nombreux. La circulation n’est pas aussi fluide qu’avant la pandémie. Mais on finit toujours par y arriver et répondre aux attentes de tous nos clients !
Justement, comment les collaborateurs de Artheau Aviation ont-ils fait face aux différentes urgences ?
Cela nous a donc demandé beaucoup d’adaptabilité face à ces nouvelles modalités de voyage.
La réactivité fait aussi partie intégrante de notre travail, encore plus ces derniers temps. Bien sûr, nous devons aller chercher encore plus loin des solutions. Et je pense que c’est ça qui fait notre force et qui nous permet de nous en sortir même en période de crise.
Pour conclure, comment envisagez-vous l’avenir de votre activité ?
L’avenir de notre activité est liée à celle de nos clients, de nos prestataires, de nos collègues. Nous sommes donc tous, plus ou moins, interdépendants. Avec le Covid, certains ont eu plus de chances que d’autres.
Mais j’espère évidemment que l’activité reprendra vite, et que tous nous retrouvons notre cadence d’il y a un an.